Tu as préparé ta tasse et mis tes écouteurs, prête à écouter un nouvel épisode inspirant et motivant. Bienvenue chez Pamela ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode chez Pamela, le podcast des femmes entrepreneuses qui entreprennent avec le cœur, la tête et parfois les larmes aussi. Aujourd'hui, on va parler de trois mots qui résonnent chez toutes les femmes entrepreneuses. La résilience, le courage. et la détermination. Pas des grands mots théoriques, non, mais des mots qu'on vit, qu'on traverse parfois avec de la douleur et souvent dans le silence. Aujourd'hui j'avais envie de partager un peu de mon parcours, de ce que j'ai pu vivre, comment ce sentiment de résilience résonne en moi et comment je l'ai vécu. des blessures et du coup ça m'a rendu parfois plus forte et me dire que cette force au fil des années elle s'est renforcée. La résilience, relever la tête quand tout s'effondre. La résilience c'est pas juste rebondir, c'est apprendre à vivre avec des bosses, des chocs, des défis, des doutes. C'est transformer tout ça en moteur. Et se redonner le boost de continuer. Et j'ai envie de vous raconter, je me souviens encore du jour où je suis allée présenter mon projet à une banque qui était le Crédit Mutuel. Où je croyais fortement mon projet, mon idée. J'étais motivée, j'avais bossé comme une dingue sur mon business plan. Tout était structuré, joliment présenté. Et là le banquier me reçoit, il me regarde, je lui explique, je détaille tout mon projet. J'avais mis la définition de concept store, de ce que c'était. Et là, il me regarde en me disant mais je ne comprends pas tout. Je n'ai pas l'impression que ce soit un projet qui peut tenir la route. Ce n'est pas un projet, je ne sais pas, je ne comprends pas trop. Et là, donc je lui donne tous les arguments nécessaires pour défendre mon projet et maintenir cette énergie que j'y croyais. Donner sens à un rêve, donner naissance à ce projet et il continuait dans cette dynamique où vraiment il avait vraiment pas envie d'y croire et il me disait mais comment vous allez créer mais c'est un peu délirant de voir un... Vous me dites donc une boutique avec de la décoration et un salon de... Mais comment c'est possible ? Donc il avait vraiment pas envie d'y croire malgré mes arguments. Je lui expliquais que ça se développait beaucoup dans les grandes villes comme Paris, Toulouse, Lyon où c'était en train de fleurir et j'avais envie d'apporter ce côté novateur dans une ville moyenne qui était la nôtre. et c'est vrai que c'était un peu avant-gardiste parce que ça se faisait pas trop et en plus j'avais voulu créer... Un lieu assez atypique, dans une décoration bohème. C'était il y a plus de 9 ans. Donc il m'écoutait, mais je sentais dans sa présence et dans son regard que j'avais l'impression de lui parler un peu chinois. Donc il n'avait vraiment pas envie de m'écouter. Et là, à ce moment-là, tu te dis, bon, tu viens rencontrer un banquier pour lui demander des fonds, de l'aide pour qu'il t'aide à financer ce projet. C'était juste un pré-immo-travaux. Je ne demandais pas non plus des millions d'euros. Et donc, non, il me l'a clairement dit. Alors, à ce moment-là, il y a tout qui s'effondre pour moi parce que je me dis, mais comment je vais devoir continuer ? Comment je vais faire face à ça ? Donc, bon, j'ai repris ma posture. Je me suis dit, écoute, tu as déjà fait cette démarche-là. Tu as été voir un premier banquier. Tu ne vas pas t'arrêter là. Parce que tu crois en ton projet, tu veux donner naissance et donner vie à ça. C'est un rêve que tu veux réaliser. Donc c'est là où tout son sens de la résilience, c'est là où tu encaisses, tu avales. Et tu as besoin de rester debout et tu as besoin d'avancer même avec ses défis et ses obstacles. Donc c'est cette capacité à mettre un avant et de te dire de... continuer. C'est l'entrepreneuriat dans toute sa splendeur. Et ça c'est un exemple parmi tant d'autres mais c'est vrai que celui-ci au début c'était vraiment un des premiers qui m'a marqué et je me suis dit bon ben Pamela maintenant il te faut continuer. Parlons donc après du courage. Le courage de rester là quand on t'attend au tournant. Le courage ce n'est pas l'absence de peur, c'est agir même quand tu as peur. Et moi, je peux vous dire que des peurs, j'en ai. Il y a des phrases qui restent en mémoire, des petites phrases qui peuvent te déstabiliser, te blesser. Et j'en ai vécu une aussi lors de l'inauguration à Venue Foche quand je me suis déplacée. Donc cette inauguration restera aussi inoubliable parce que c'était le 17 novembre, le premier jour des Gilets jaunes quand ce mouvement s'est installé. Et c'était sous une pluie battante. Et autant vous dire que le matin quand je me suis levée, c'était... pas le ciel bleu, c'était pas le grand soleil et malgré tout, ben j'y croyais tellement, j'avais tout prévu ce jour-là et j'ai eu beaucoup beaucoup de messages, d'appels Pam, mais tu vas, tu décales, tu annules, non non, je reste focus, c'est aujourd'hui. On va rester sur cette date-là, je changerai pas, tout est prévu et voilà, et je vais continuer. Alors j'ai pas versé de larmes sur le moment parce que j'étais Merci. tellement prise par l'émotion, l'énergie débordante de cette nouvelle boutique en sachant que j'avais aussi ce banquet qui n'avait pas cru en moi. Heureusement que d'autres personnes bienveillantes ont cru en moi et m'ont permis, et je les en remercie encore aujourd'hui, d'avoir pu créer ce projet. Et grâce à eux, j'en suis encore là. Bon et aussi je me suis donné les moyens parce que j'ai pas lâché. Et donc ce jour-là de cette inauguration c'était... Waouh ! C'était assez puissant dans le sens où rien n'était dans les feux verts on va dire. Tout était moyen rouge et orange mais c'est pas grave. Au final quand tu crois en toi, quand tu as ta ligne de conduite et intérieurement tu sais que tu aboutis à ça. et que tu continues et que tu lâches pas, je peux vous dire que ça a été une réussite. Une réussite parce que pour le coup, les gens étaient au rendez-vous. Les gens, ils ont été surpris de se dire c'est nouveau, c'est novateur, c'est beau. Cette boutique, elle avait une âme. Cette boutique, elle était chaleureuse. C'était tout nouveau. petite ville moyenne de Béziers, de créer un concept store avec une part de salon de thé, de la décoration. C'était assez surprenant et surtout que c'était pas en centre-ville. J'avais pas de locomotive autour de moi pour drainer un flux de malades. C'était à travers beaucoup les réseaux sociaux qui aujourd'hui est un moyen mais puissant pour justement créer de l'interaction et créer du flux ... dans ta boutique, dans ton business. Et là, le soir quand j'ai clôturé, j'ai pas réalisé vraiment, mais je me suis dit waouh ! Au final, encore une fois tu t'es écoutée et t'as rien lâché. Tu l'as fait ce jour-là, malgré tous les défis qu'il y a eu. Voilà, ça a été une belle réussite. Les personnes étaient au rendez-vous, les clientes étaient bienveillantes. mis à part deux... Le parasite, encore une fois, qui était là, je ne sais même pas pourquoi, je suis passée un moment pour aller chercher des produits et là, je les ai entendus dire, elle ne tiendra pas longtemps, d'ici un an, elle fermera boutique. Ils ne m'avaient pas vue. Là, je me suis dit, ne réagis pas, ça ne sert à rien, profite de ton moment, il est hors de question que tu donnes de l'intérêt à ça. J'ai encaissé, j'ai ravalé et je me suis dit, ok. Maintenant, on va voir. Il était préférable que je profite pleinement de toutes les bonnes ondes que les personnes étaient venues profiter. Et je n'allais pas me gâcher ce moment-là. Mais mon regard leur a laissé sous-entendre mes mots que j'ai retenus. Et je n'avais rien à leur prouver. Mon challenge, c'était le mien avant tout. Et là, la résilience a tout son sens de ne pas s'arrêter à ces parasites qui veulent baisser ton énergie. positives, qui veulent baisser ton aura, qui veulent vraiment te déstabiliser. Il faut s'écouter, il faut suivre son intuition, c'est la meilleure des boussoles, la meilleure. Et le courage c'est de rester, le courage c'est d'oser, le courage c'est de se dire ben oui j'ai quitté un poste où j'étais cadre, oui j'ai quitté un salaire qui était très confortable. Oui, j'ai eu le courage de me dire J'arrête parce que cette énergie que j'ai où je faisais mon travail en bonne et due forme, pourquoi pas au final donner cette énergie ? Pour moi, vibrer à travers ce challenge pour toi, ça c'est s'appeler le courage. Le courage de se dire, ben j'y vais. De toute façon, j'y vais mais j'ai peur. Je sors de ma zone de confort et je verrai ce que ça donne. On verra sur quoi, ben ça aboutira. Mais j'ai envie d'essayer. Vaut mieux essayer que de regretter de ne pas l'avoir fait. Cette phrase, je pense qu'elle résonne en vous. Elle résonne en moi. Aujourd'hui, je suis fière d'avoir pris cette décision et de me dire j'ai eu le courage d'oser, j'ai eu le courage d'y aller. Je suis encore là parce qu'aujourd'hui, c'est aligné avec mes valeurs. Le jour où ça ne sera plus aligné, le jour où je ne pourrai plus donner avec le cœur, où je ne pourrai plus, où je ne sentirai plus que c'est en adéquation avec moi-même, là je prendrai à nouveau une nouvelle décision de me dire J'arrête. Il ne faut pas non plus arriver à un épuisement. L'épuisement, je l'ai vécu aussi puisque je suis passée par un burn-out parce que je n'arrivais pas aussi à prendre une décision totalement à 100%. Au final, c'est mon corps qui a pris la décision pour moi quand j'ai quitté mon premier job où j'étais salariée. Et on en reparlera dans un... prochain podcast où je vous parlerai de ce burn-out qui m'a traversé brutalement on va dire. Et là je me suis dit ben oui c'est là où il faut prendre le virage à 180 et se lancer parce que parce que des fois ça nous laisse pas le choix. Pour vous dire que le courage c'est déjà oser le faire et on va parler également de la persévérance. Ces jours où tu tiens parce que tu ne peux pas faire autrement et que cette persévérance, elle est aussi ancrée dans les valeurs de l'entrepreneuriat. La persévérance, c'est pas ce qu'on montre sur les réseaux, c'est pas des citations jolies sur un fond beige, c'est pas très glam, c'est quand tu ouvres ta boutique. Sous la pluie, que personne ne rentre, que tu as tout préparé et que tu restes là seule à attendre. Ça aussi c'est une part de persévérance avec une boule au ventre en te disant mais je suis là, je suis présente, j'ai tout ce stock, j'ai tout ça qui est là et ça... peut arriver parfois de ben oui, de vivre ces moments de doute malgré toutes ces heures passées, ces heures de présence ces heures d'ouverture et que parfois tu n'as pas, voilà, ce retour que tu attends et parfois ça te démoralise mais la persévérance est là pour te rappeler que sans persévérance sans motivation tu ne peux pas être encore là et te dire oui. Au moindre défi, tu ne peux pas tout arrêter et baisser les bras. Non, parce que tu as mis tout ton âme dans le projet dans lequel tu fais vivre tous les jours. Donc tu mets des choses en place. Tu te remets en question. Tu retravailles des points, des stratégies sur lesquelles tu n'avais pas forcément pensé parce que tu as la tête dans le guidon et que... tous les jours, ça peut devenir aussi une routine et tu vois pas forcément les erreurs que tu fais au quotidien. Et ces erreurs, c'est des fois en prenant le recul nécessaire, en prenant un pas en arrière et en te disant j'ai testé, j'ai fait ça et là ça fonctionne pas, qu'est-ce que je peux mettre ? en place. Tu revois des points sur lesquels ça n'a pas fonctionné et puis j'ai envie de te dire, c'est pas grave au final. Si tu testes pas, tu peux pas savoir. Ben oui, tu peux recommencer, tu peux réadapter, tu peux changer des choses et c'est là, en tant qu'entrepreneuse, il te faut justement travailler ces points-là. C'est-à-dire, ben oui, ben là ça n'a pas fonctionné et au final, j'ai pas le retour attendu. Bon ben ça arrive. Ça arrive donc, au lieu d'avoir ces 15 articles qui dorment, qu'est-ce que je mets en place ? Je mets une remise, je fais un acheté, un offert, c'est des petites choses comme ça que tu peux mettre en place aussi et c'est dans n'importe quelle activité que tu essayes toujours de te remettre en question sans cesse et de te dire je m'adapte parce qu'aujourd'hui il faut s'adapter. tous les jours, s'adapter au quotidien. Il faut recommencer et c'est là où la persévérance prend tout son sens. C'est à force d'y croire, à force de bouger les choses, à force de tester et la persévérance c'est tenir quand t'es à bout, c'est avancer quand tu vois plus clair, que tu es aligné, que tu vibres haut. Parfois tenir bon c'est déjà gagner. On est nombreuses à traverser ces tempêtes. Croyez-moi si t'en es en plein dedans, t'es pas seule non plus. On est toutes prises dans cette spirale. Je te laisse avec cette phrase que j'aime beaucoup. Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait. Retiens cette phrase. Si tu n'oses pas le faire, vaut mieux le faire que de regretter de ne pas l'avoir fait. Merci d'avoir été là, merci de me laisser une place dans tes écoutes et si cet épisode t'a parlé, pense à le partager avec une femme autour de toi qui a peut-être besoin de résilience, de courage, au juste d'une boue fédère. Alors je te dis à très vite pour un nouvel épisode inspirant et motivant.